La labélisation

La politique agricole et alimentaire a été reconnue « Projet Alimentaire Territorial (PAT) de niveau 1 » par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, en début d’année 2021. Cette reconnaissance officielle contribue à asseoir la légitimité de ce projet et conforte la CCCE dans son action en matière de résilience alimentaire.

Les enjeux

Le diagnostic

Le diagnostic territorial réalisé en 2020 a mis en évidence certaines spécificités du territoire vis-à-vis de la Bretagne. En effet, là où les productions sont très compartimentées géographiquement à l’échelle régionale, le territoire dispose d’un panel et d’une diversité de productions. La demande est, quant à elle, stimulée par l’activité touristique dynamique liée à l’attractivité du patrimoine local. La restauration collective s’illustre, en revanche, par des modes de fonctionnement et des dimensions très variables.

La CCCE doit faire face à des problématiques locales :

  • Équilibre en l’offre et la demande (l’offre alimentaire, bien que relativement diversifiée, ne permet pas de satisfaire l’ensemble des consommations locales),
  • Foncier agricole peu présent et concurrencé par d’autres secteurs d’activité économique,
  • Faible part de l’agriculture biologique au regard des moyennes nationales et régionales,
  • Vieillissement de la population agricole,
  • Filières locales faiblement structurées (interconnexion et interaction entre les exploitations),
  • Absence d’outils de stockage et de transport adaptés à l’échelle territoriale,
  • En restauration collective, les aspects juridiques de la commande publique limitent l’accès aux produits locaux, la stabilité et le recrutement des ressources humaines contraignent le suivi des projets structurels et l’adaptation des budgets limite les évolutions de pratiques.

La CCCE dispose néanmoins de leviers sur son territoire tels que : 

  • Sa localisation au sein d’une région aux conditions pédoclimatiques favorables à l’activité agricole,
  • Une diversité de productions et de pratiques,
  • Un accès à une ressource halieutique de proximité,
  • Des outils logistiques aujourd’hui sous-employés,
  • Une restauration collective représentant un volume annuel de près de 1 750 000 couverts, dont la baisse d’activité en période estivale est compensée par la demande alimentaire due à l’activité touristique,
  • Un intérêt particulier des habitants quant à la qualité des produits sur leurs lieux d’achats alimentaires.

La stratégie 2023-2026

La nouvelle stratégie a été construite à partir d’objectifs à atteindre d’ici 2026. Ces derniers ont été déterminés avec les élus communautaires au regard de l’expérience tirée de la première programmation. Ils ont été abordés lors de 4 groupes de travail thématiques, rassemblant des partenaires et acteurs locaux permettant alors de formuler des propositions d’actions. Celles-ci ont ensuite été présentées, corrigées et priorisées en comité technique, et validées par le comité de pilotage et le conseil communautaire donnant ainsi forme au plan d’action de la nouvelle programmation.

Consulter la programmation 2023-2026 de la politique agricole et alimentaire de la CCCE

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